COLLEGE SAINT-HELIER

HISTOIRE DU COLLEGE
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HISTOIRE DU COLLEGE

DE 1738 A AUJOURD'HUI

On dit des chats qu’ils ont 9 vies. Alors, le collège Saint-Hélier doit avoir quelque chose de félin car il en est à sa 5ème… Suivant son chemin dans les soubresauts de l’histoire depuis l’an de grâce 1738. Cette année-là, deux Frères des Écoles Chrétiennes s’installent dans le Faubourg Saint-Hélier, faubourg pauvre, aux portes de Rennes, où s’entasse une population très peu alphabétisée.

Parmi ces gens, beaucoup de main-d’oeuvre, venue des campagnes pour la reconstruction de Rennes, suite au terrible incendie de 1720. C’est donc à cette année 1738 que l’on peut faire remonter la première «école Saint-Hélier », sans doute aujourd’hui l’un des plus anciens établissements scolaires existant sur Rennes.

Même si par le décret 59.57 du 6 janvier 1959, le mot « collège » a officiellement remplacé celui d’école.

La première École Saint-Hélier disparaît en 1792, dans la tourmente révolutionnaire. Le nom de la petite rue qui mène à notre collège le rappelle. C’est celui du Frère Salomon, un enseignant mort dans les « massacres de Septembre 1792 » à Paris.

L’école Saint-Hélier renaît en 1875, au début de la IIIème République. Elle est alors implantée boulevard Laënnec et y restera jusqu’en 1943, dans trois implantations successives.

C’est au N°23 de ce boulevard que l’école est totalement détruite par le terrible bombardement du 8 mars 1943, il y a 72 ans. Tapis de bombes (« carpet bombing ») des B 17 américains volant à 6000 mètres d’altitude et visant les installations ferroviaires utilisées par la Wehrmacht.

Du Champ de Mars au cimetière de l’Est, il y eut près de 300 morts en 20 minutes, pas de victime à déplorer à l’école Saint-Hélier, elle était fermée pour « lundi-gras ».

Quelques années très difficiles de 1943 à 1948 et c’est enfin la reconstruction, à l’emplacement actuel. Avec une partie du financement, juste retour des choses, d’origine américaine (Université de San José en Californie). C’est ainsi que notre collège, en ces lieux, a vécu sa « 5ème vie ».

Mais 67 ans, pour lui, ne sera sûrement pas l’âge de la retraite.